Association gestionnaire SSIAD du Piémont COARRAZE
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Nos valeurs

Nos Valeurs

~~ Préambule :
 Très impliqué dans le travail d’accompagnement des personnes âgées dépendantes et handicapées depuis de nombreuses années, tant au niveau associatif qu’au niveau professionnel, pour beaucoup d’entre nous au sein de l’association, nous avons souhaité renforcer l’action entreprise par l’équipe de soins infirmiers de GAN, en difficulté, pour ne pas laisser le travail en cours.
 Une partie de l’équipe associative du SSIAD du Piémont a participé  à la création et à la vie associative relative à la maladie d’Alzheimer.
 D’autres, professionnellement, sont impliqués dans les institutions d’accueil de et de soins en tant que soignants bénévoles, toujours en relation avec la personne âgée.
 Toute personne peut et doit pouvoir rester à son domicile si elle le souhaite.
 Dans une société pour des rasions propres à chacun, la personne âgée est la personne qui risque le plus d’être isolée et affaiblie naturellement.
 On doit pouvoir mettre en place tous les moyens nécessaires pour réaliser le souhait du plus grand nombre : « être accompagné jusqu’au bout de cette route longue et âpre » tel que l’énonçait Socrate, il y a 2500 ans.
 
 Nos valeurs sont les suivantes sont en lien direct avec « les droits de la personne ».
 
 Le respect de la personne, le renforcement de ses droits individuels et collectifs se retrouvent renforcés par l’application de diverses lois et de différents outils garantissant leur mise en œuvre :
 Loi du 2 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale
 Loi du 11 Février 2005 pour l’égalité des droits et de chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
 Loi du 21 Juillet 2009
 
 Afin d’assurer le respect des droits de l’usager, nous demandons à notre Direction et notre équipe que soient développés :
 - la culture de « Bientraitance »,
 - la participation et l’expression des usagers et de leur entourage,
 - la participation et l’expression des salariés 
 - la continuité du parcours patient devienne une réalité par une réelle politique de partenariat
 - la diffusion des recommandations des bonnes pratiques professionnelles de l’ANSEM
 
 
1) La Bientraitance « Démarche positive et mémoire du risque » :

La bientraitance est une démarche volontariste qui situe les intentions et les actes des professionnels dans un horizon d’amélioration continue des pratiques tout en conservant une empreinte de vigilance incontournable.
La bientraitance est donc à la fois démarche positive et mémoire du risque.

Une culture du respect de la personne de ses droits et de son histoire, de sa dignité, et de sa singularité
Cela implique que les professionnels eux-mêmes soient reconnus, soutenus et accompagnés dans le sens qu’ils donnent à leurs actes.
Une valorisation de l’expression des usagers (des proches, représentant légal)
En ce sens, la bientraitance est d’abord une capacité d’adaptation à l’autre.


2) La participation des personnes (Patient et Aidant) à leur accompagnement et à l’évolution du fonctionnement du service

L’association, dans le droit fil des principes de la loi du 2 Janvier 2002, recommande à ses professionnels des principes, des repères et des modalités pratiques pour que soit étroitement associés les personnes étape par étape, à la construction de leur « projet personnalisé », à sa mise en œuvre et enfin à son évaluation.

La mise en place du projet personnalisé témoigne explicitement de la prise en compte des attentes de la personne (et/ou de son représentant légal) et englobe la question d’individualisation et par conséquent une première étape dans la culture de la Bientraitance.
Nous devons faciliter la participation des personnes tout au long de la démarche du projet personnalisé.
La participation et l’expression individuelle et collective de la personne restent prioritaires.
La participation de l’usager et/ou de son aidant au projet personnalisé, au projet de service, au conseil de la vie sociale devra être soutenue tout au long de l’histoire de vie des personnes et du service.

3) La participation des salariés à leur accompagnement, à l’évolution des besoins et attentes des usagers et à l’évolution du fonctionnement du service

- La participation et l’expression individuelle et collective des salariés (PS, DU, Réunion Hebdomadaire, entretien annuel, CVS, Délégué du Personnel…) doit également rester une priorité.

- L’adéquation entre les attentes et les besoins de la population accompagnée et le profil des professionnels devra être formalisée (formation initiale, compétences) ;
 
- Les modalités d’accompagnement des professionnels dans leur prise de poste  et actions  mises en œuvre pour permettre aux professionnels d’actualiser leurs connaissances et de consolider leurs compétences (formation, réunions d’échange pluridisciplinaire, etc.)

- Les dispositifs de prévention des risques psychosociaux mis en œuvre dans l’ESSMS

4) Continuité du parcours de la personne et politique de partenariat

Afin de sécuriser la continuité du parcours du patient, il est indispensable d’avoir une réelle politique d’ouverture.
L’ouverture est entendue comme un double mouvement, « à » et « sur » l’environnement.
Le service est simultanément en appui sur l’environnement et une ressource pour l’environnement.
L’environnement recouvre deux niveaux :
- le territoire mais aussi
- l’environnement familial et social des personnes accompagnées

L’ouverture sur l’environnement est donc comprise comme une dynamique impliquant les professionnels du service, les personnes accompagnées, leurs proches et les acteurs du territoire.

Dans le cadre d’une politique de partenariat, la coordination est un processus qui consiste à améliorer la cohérence de plusieurs actions par rapport à l’usager, à son parcours, à son accompagnement, à l’évolution de la prise en charge.
Elle implique une réelle communication entre les différents intervenants (professionnels du service, partenaires, aidants familiaux) afin de s’entendre sur les objectifs et de s’accorder sur la manière de les atteindre.

Une réflexion sur le partage de l’information (avec accord des patients) et la création d’outils de partage de l’information, devra être menée.

 

 

5) Les recommandations de l’ANESM :

L’association gestionnaire demande que soient prises en compte les Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles publiées par l’Anesm par le service.

"La bientraitance : définition et repères pour la mise en œuvre"
"Mise en œuvre d’une stratégie d’adaptation à l’emploi des personnels au regard des populations accompagnées"
"Les attentes de la personne et le projet personnalisé" 
 "Ouverture de l’établissement à et sur son environnement"
"Mission du responsable de service et rôle de l’encadrement dans la prévention et le traitement de la maltraitance à domicile"
"Elaboration, rédaction et animation du projet d’établissement ou de service"
"Le questionnement éthique dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux

Ces recommandations seront imprimées et mises à disposition de la bibliothèque des aides soignantes.
Ces recommandations seront le socle de réflexion des diverses commissions pour l’élaboration du Projet de service et du Conseil de la Vie Sociale.